Rhaaaalala les stéréotypes… On en abuse tellement quand on est en Erasmus. Faut dire, quand on débarque dans un univers inconnu sans pouvoir communiquer correctement, on a tendance à mettre chacun dans une case. Mais bon, d’un autre côté, ça permet aussi de faire des bonnes vannes bien lourdes, et si les gens ont un peu d’humour, ça fait toujours sourire (Ha t’es Français ?! Bah comment ça se fait que tu puisses parler anglais ?).

Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas décortiquer quelques stéréotypes finlandais ? Alleeez c’est partiiiiiiiiiiiiiiii (wouhou !)

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Ceux qui suivent l’actualité telecom le savent sans doute, le 13 Octobre dernier, le ministre finlandais des transports et des communications a annoncé en grande pompe (pointure 44) qu’en juillet 2010, tout Finlandais aura accès à une connexion internet d’au moins 1 méga.

Pour ceux qui n’auraient pas été bercés dans l’art des telecoms, 1 méga, c’est du haut débit. Pas du très haut débit (vous oubliez la HD sur des télé à écran plasma dans chaque chambre), mais du bon débit quand même.

N’oublions pas qu’un pays a déjà reconnu le droit à l’accès internet. Devinez qui ? Cocorico ! C’eeeesst noouuuuus (Edit : info à vérifier quand même, parce que je suis plus trop sûr là). Mais bon au sujet de la qualité de cette connexion, c’est le désert dans les textes. D’ailleurs comme on est en train de faire passer une charmante loi qui autorise la coupure de l’accès internet si vous êtes de vilains pirates, on peut pas dire qu’on soit au top sur le sujet.

Pourquoi je vous cause de ça sur mon blog, me direz vous, avec rage et émotion ? D’abord parce que c’est mon domaine d’étude et que mon narcissisme démesuré m’amène à ne parler que de trucs qui m’intéressent (mouahahahaha rire satanique). Mais aussi parce que c’est un point important dans la culture finlandaise.

Je m’explique, parce que je vous sens perplexe, là.

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Bonjour tout le monde !

Me revoilà, je vous avais prévenu, cette semaine était un peu trop chargée pour pouvoir bloguer convenablement. Mais voilà de quoi satisfaire votre irrésistible soif de nouveaux articles (mais si, mais si).

Et c’est parti pour Turku ! Après Rauma, on s’y est arrêté deux petits jours pour y installer notre QG et attaquer les environs (baaaaaaaaanzaaaaaaï !). Mais ne nous dispersons pas (allez, revenez !) et causons un peu de Turku.

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Oui oui, vous lisez bien, et vos yeux ne défaillent point. Il y a de quoi faire, en Erasmus, et quand je disais qu’on était pas là pour se faire dorer la pillule, je plaisantais pas !

Donc jusque bientôt je ne publierai pas grand chose, mais j’essaierai de mettre les photos de Turku et de Nantali dans la semaine pour clore le chapitre des voyages.

Cette semaine c’est en mode rapports et présentations (english inside of course), et la semaine prochaine on rempile avec une première session d’exams pour les cours qui prennent fin avec la première prériode.

Et ensuite c’est la grosse teuf !!!

Crédit dessin : http://www.labandepasdessinee.com

Petite surprise ce matin. Notre sympathique camarade qui nous affichait quotidiennement la température sur le balcon est passé l’arme à gauche, paix à son aiguille.

Je crois en effet que m’annoncer 30 degrés alors que la petite fumée blanche qui apparaît lorsque je souffle me prouve clairement le contraire jusfifie la constatation du décès.

Une petite pensée pour lui donc, je me souviendrai avec émotion de ce petit bidule rond qui m’épatait chaque jour avec ses température de plus en plus basse (« Tiens ?! On a perdu 5 degrés cette semaine »).

Oyé oyé !

La vache, deux posts en deux jours ! Il va falloir que je me calme, je pourrai jamais continuer comme ça sans avoir recours à de douteux stupéfiants (et je suis déjà suffisamment stupéfait chaque jour).

Allez, trève de bavardages, juste des photos aujourd’hui, celles de Rauma. Rauma, c’est le village nordique typique avec ses maisonettes en bois, le plus grand de son époque en Finlande, vu que tous les autres ont brûlé (c’est une manie ici). Et pis c’est aussi classé par l’Unesco, accessoirement.

Remarquez au passage que les plus grands fans du mot « typique » sont 1) les profs en école de commerce, et 2) les touristes. Cette constatation m’amène à l’hypothèse suivante : les gros touristes en cours ne sont peut-être pas les élèves, finalement.

Bon allez, je me tais, et vous, vous regardez